Le 10 novembre 1930, un technicien de la Ville de Lyon remarque un ruissellement au pied de la colline de Fourvière. Le même jour, l’administrateur de l’hôpital des Chazeaux signale des affaissements sur les terrasses. Le 12 novembre au matin, l’ingénieur en chef de la ville décide d’évacuer une partie de l’hôpital et d’interdire la route aux poids lourds.
Ce ne sera cependant pas suffisant : à 00h55, un important glissement de terrain emporte une partie de la colline, détruisant plusieurs immeubles. Les secours se rendent sur place. Une heure plus tard, un nouveau glissement s’opère. Il ensevelit cette fois 19 sapeurs-pompiers et quatre policiers, en plus d’un hôtel, une partie d’un couvent et les immeubles voisins. Une heure après, un éboulement a lieu.
Selon André Allix, géographe, cela peut venir de la pluviosité excessive de l’été et de l’automne 1930, mais la cause profonde est l’imbibition par l'eau de terrains meubles à pente forte.
La catastrophe de Fourvière a causé la mort de trente-neuf personnes.
Plaque commémorative rue Tramassac,
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