Ce blog a été créé par un Collectif d’habitants de l’Observance en 2014 suite au glissement de ter

dimanche 2 juin 2024

Chemin de Montauban, des riverains, des Lyonnais et la vue

Chemin de Montauban, un droit inaliénable de contempler le paysage 

non reconnu par le  tribunal administratif 

qui a jugé la requête d'un riverain irrecevable : retour à la case départ !

Aux 24/26 du chemin de Montauban, une clôture opaque est prévue sur une hauteur de 1,5 m au-dessus du mur qui longe un terrain privé non constructible, soit au total près de 150 m de tôle grise qui occulterait la vue sur les lacets de la Saône et la colline de la Croix-Rousse

La potentielle clôture de 1,5 m de hauteur a fait l’objet d’un permis de construire. Elle doit remplacer un grillage et sur une partie, un brise-vue attenant. Derrière, se trouve un terrain inconstructible et formé essentiellement de la balme. Le souci est que cette palissade va boucher définitivement aux passants, la vue sur la colline de la Croix-Rousse et la Saône, un des attraits de cette voie.

Le voisinage s’interroge : « Le chemin de Montauban qui offre une vue dégagée va finir par être complètement muré. Cette vue n’est pas à vendre, le panorama fait partie du bien commun, c’est notre patrimoine. »

En effet, le Collectif de l’Observance et des associations de quartier ne l’entendent pas de cette oreille et militent pour défendre ce droit inaliénable, selon eux, d’avoir la chance de pouvoir contempler le paysage. L’association Sauvegarde et Embellissement de Lyon (SEL) a évoqué le problème, le Comité d’intérêt local (CIL) de Vaise relève les contradictions de la clôture avec le plan local d’urbanisme et de l’habitat (PLUH), le conseil de quartier Vaise-Industrie-Rochecardon est d’accord pour s’engager publiquement sur le sujet.

« Il suffirait d’une clôture divisée en deux dans la hauteur au-dessus du muret pour préserver l’intimité sur la partie plate aménageable et conserver les points de vue », propose le collectif. « Nous avons longtemps attendu une réponse des élus », insistent les membres des associations.
 « Cette barrière entre en complète contradiction avec le grand projet des Balmes. Pourtant, le chemin de Montauban, et donc la vue qui s’y rattache, font partie du périmètre », racontent les contestataires qui reçoivent le soutien de Jean-Luc Chavent, le conteur de rues. « Je suis contre ce projet privé. Lors de mes visites guidées, les gens sont surpris par cette vue toute particulière ! Il serait dommage de faire de cette rue un tunnel sans horizon. »



extraits d'un article d'Éric BAULE Publié dans le Progrès le 27 juil. 2021



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